Le syndrome de l’imposteur
“Je ne suis pas légitime” ; “Je ne vais pas y arriver” ; « Je ne suis pas à ma place »
Qui n’a jamais entendu ces petites phrases dans sa tête ?
Que nous soyons chef d’entreprise, manager ou bien que nous prenions un nouveau poste dans une entreprise, nous sommes, pour la plupart, un jour ou l’autre, rattrapé par ce fameux syndrome de l’imposteur – aussi appelé syndrome de l’autodidacte.
Je vous propose, dans cet article, de faire connaissance avec lui pour apprendre à mieux l’appréhender.
Un peu d’histoire
Le terme a été inventé en 1978 par deux psychologues, Pauline Rose Clance et Suzanne Imes qui avaient remarqué, en étudiant des femmes hautement qualifiées, qu’elles avaient fortement tendance à considérer qu’on les surestimait.
Elles expliquaient leur réussite par du hasard ou de la chance.
Celles-ci pensaient qu’on leur avait confié des responsabilités trop importantes pour elles et craignaient ainsi d’être “démasquées”.
Cette première étude avait été menée uniquement sur des femmes d’où cette croyance bien installée que les femmes seraient plus sujettes à ce syndrome.
Néanmoins, après avoir longuement cherché des informations sur la répartition Homme/Femme des personnes touchées par ce syndrome je n’ai pas trouvé de chiffres réellement concluants avant une étude très récente datant de 2022 !
En effet, au printemps 2022, Yougov a mené une étude pour Capital / Management mettant en évidence que 54 % des femmes se déclarent victimes du syndrome de l’imposteur contre 45% des hommes.
Ainsi, l’écart entre les deux sexes ne serait finalement pas tant significatif.
Les managers population particulièrement touchée par ce syndrome
Cette étude met également en évidence que les managers seraient plus touchés par ce syndrome de l’imposteur : 62% d’entre eux, contre 50% de la population générale. Et 66% des femmes managers seraient concernées, contre 60% d’hommes.
Ce phénomène engendre des réactions souvent disproportionnées de la part des personnes concernées :
Soulignons également que le syndrome de l’imposteur ne touche pas uniquement la vie professionnelle et peut également s’observer dans tous les domaines de vie et notamment la vie familiale – chez des jeunes parents par exemple.
Souffrez-vous du syndrome de l’imposteur ?
Sachez, tout d’abord qu’il existe un test, développé par les deux psychologues américaines en 1985, pour détecter si vous êtes touché par ce fameux syndrome.
Il s’agit de L’échelle de Clance.
Ce test va permettre d’évaluer l’estime de soi à travers 20 situations différentes.
5 conseils pour vous libérer du syndrome de l’imposteur
A utiliser dès que vous sentez ce sentiment arriver
Cela parait tout bête, mais le fait de l’accepter et de mettre des mots dessus permet déjà de commencer à en sortir. N’hésitez pas à le verbaliser pour vous ou même auprès de votre entourage. 🗣️
Vous serez toujours « plus ou moins… » que quelqu’un d’autre et c’est une bonne chose, car c’est ce qui fait que vous êtes unique.
Plutôt que de vous concentrer sur les autres, prenez le temps de réfléchir à vos forces, vos qualités et vos talents – si possible en allant jusqu’à les écrire afin de les visualiser. ✍️
Cela va vous aider à renforcer progressivement votre confiance en vous.
Exemples :
- “Je n’y arriverai jamais” devient “Même si cela ne va pas être facile, je vais tout mettre en place pour y arriver.”
- “Je suis nul(le).” se transforme en “J’ai peut-être des points faibles mais j’ai également beaucoup de points forts qui sont …”
Cela consiste à découper un projet, qui parait insurmontable, en plusieurs étapes et vous fixer ainsi des objectifs réalisables tout en avançant petit à petit vers la réussite. 👣
Pour surmonter le syndrome de l’imposteur, apprenez à légitimer vos réussites et à vous féliciter pour ce que vous avez fait de bien.
Vous vous sentez prêt à échanger plus en détail avec moi sur vos besoins de coaching pour vous ou l’un de vos collaborateurs, réservez directement un créneau dans mon agenda pour un premier rendez-vous gratuit.
L’objectif de ce moment sera d’échanger sur votre demande, de mieux comprendre ce qui vous empêche d’avancer ou ce qui vous gêne dans votre vie professionnelle ou celle de l’un de vos salariés. Je vous parlerai plus en détail de mon accompagnement et mon mode de fonctionnement.
En fin de séance nous déterminerons ensemble si ce que je propose est bien adapté à vos besoins.
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